Depuis longtemps, je reste fasciné par la capacité que le roman noir a de parler de l’âme humaine plus que d’une enquête à proprement parler. En cela, ce courant littéraire se rapproche souvent, et même davantage, de la tragédie grecque et de ses maudites ramifications familiales que la littérature dite blanche. La mini-série développée par ce total inconnu qu’est Brad Ingelsby aura marqué l’année pour cette aptitude à partir d’un postulat classique, pour ne pas dire conventionnel, et d’en avoir tirer un récit surprenant pour la simple et bonne raison qu’il ne cherchera jamais l’épate.
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