Stranger Things - Démons et merveilles

Placide Boucan
3 min ⋅ 22/06/2022

Stranger Things a toujours été une série ludique. Construite par plaisir et narrée pour le simple plaisir de divertir avec soin un public qui le lui a bien rendu. Avec la banlieue comme terrain de jeux, les productions Amblin , Donjons & Dragons ou d’autres balises de l’épouvante des années Reagan (Stephen King, John Carpenter, Tobe Hooper), Stranger Things se muait inévitablement en hommage élégiaque à la gloire d’une enfance où l’on cherchait l’aventure au coin de la rue. On n’en demandait pas plus, on se gaussait doucement des haineux qui hurlaient au plagiat, qui criaient à la nostalgie lassante ou qui raillaient le manque d’inspiration. Autant de vains reproches prompts à gonfler le pectoral de critiques en manque de mordant, surtout qu’il est évident que les Duffer Brothers ne cherchent pas à révolutionner quoi que ce soit, et qu’il est las et mesquin de la part de la certaines plumes à vouloir diaboliser parfois tout et n’importe quoi. Car pourquoi irait-on chercher des poux à une série qui ne demande rien d’autre qu’à raconter une bonne histoire ?

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Placide Boucan

Par Jeoffroy Vincent

Calembouriste ostentatoire, hobbit culturel arborant désormais des cheveux gris (plus sels que poivre d’ailleurs), j’ai fait des études de lettre dans le seul but de devenir skateur professionnel après avoir dévoré la trilogie Retour vers le futur. On a pu me lire dans FrancofansLe Monde des sériesDes séries et des hommes ainsi que sur les innombrables blogs que j’ai ouvert selon mes humeurs. Je mange six fois par jours, j’aime le sucre en dehors de mon café et le mot “clafoutis”.

Autrement, et vous l’aurez compris, j’écris, dans mon coin et surtout pour les autres, depuis que je peux épeler orthographe sans me tromper.

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